lundi 16 novembre 2009

Best practices / beaux événements

  • PROMOS 75 ET 76 : Une soirée à « tomber les murs » !




C’est le soir du 9 novembre que les Délégués des promos ESCP 75, ESCP 76 et EAP 76 avaient décidé de faire cause commune pour réunir leurs ouailles. Une date symbolique puisqu’en même temps, à Berlin, on célébrait la chute d’un mur. Intention avouée des organisateurs : faire tomber les murs qui séparent les promos ou qui éloignent certains anciens de leurs racines. L’objectif n’a pas vraiment été atteint, seuls une cinquantaine de « croyants-pratiquants » ayant fait le déplacement, même en s’y mettant à 3 promos…
Pourtant le menu était alléchant, avec une table réservée au Stade Jean Bouin par l’entremise de son éminent trésorier Dominique BEURDELEY, et la présence d’un invité de marque, Pascal MORAND, actuel Directeur de l’École. Bernard de GONNEVILLE, inamovible et ô combien précieux serviteur de l’Association, a introduit le speech de notre orateur en se félicitant des nouvelles relations existant entre la Chambre, l’École, les Anciens et les Professeurs : tous la main dans la main, tous visant à la croissance et à la réussite internationale de l’École.

Pascal MORAND, une fois lancé, nous a dressé un catalogue impressionnant de réalisations et de projets pour notre chère École, placée désormais sous le feu des agences de notations, la référence étant le Financial Times, qui nous placerait en 3ème position au monde pour notre catégorie. Après nous avoir avoué que le nombre de manifestations se déroulant sur les divers campus lui tournait à la tête (plus de 1000 par an !), il a insisté sur la volonté de poursuivre la spécificité internationale fixée il y a 10 ans lors de la fusion ESCP-EAP. Outre les 5 campus européens, les accords avec les universités pleuvent un peu partout dans le monde (l’École Supérieure des Affaires d’Alger ou celle de Beyrouth entre autres).Ça grouille, ça fourmille, le nombre d’étudiants diplômés chaque année dépasse les 700, avec vocation d’augmenter la part « hors Paris » (le navire amiral), pour la faire passer d’un quart à un tiers : lorsque Paris augmentera de 5 % par an, les autres campus progresseront de 10 à 15 %. CQFD. Avec nos effectifs à l’époque bien moins conséquents (60 pour l’EAP, 200 pour les autres promos) on a du mal à imaginer le trafic dans les couloirs et au Restau U, alors on questionne notre directeur sur la genèse du nouveau nom ESCP Europe. Il nous dévoilera tous les détails, l’enquête préalable, la recherche d’une vraie marque, la consultation de toutes les parties prenantes, l’implication des Anciens, l’appel d’offres pour le logo. Bref, convaincus que la destinée de ESCP Europe était entre de bonnes mains, nous avons pu attaquer les réponses au fameux « Que deviens-tu ? » avec nos voisins de table.

L’impression qui se dégage de nos échanges, c’est que l’arrogance des 1ers temps a été polie par les épreuves, au point où nous nous sentons sur un pied d’égalité, malgré des itinéraires bien différents. Non, le parcours sans faute, ça n’existe pas, et ça rassure. Nombre d’entre nous se sont improvisés « consultants à leur compte » et se sont lancés dans le coaching, la stratégie, les nouvelles technologies ou la communication. C’est la Samaritaine à ESCP Europe ! Puis vient l’évocation des pépins de santé qui, passé 50 ans, deviennent récurrents… Quant aux enfants, entre les galères des petits boulots, les fils qui jouent les Tanguy et les filles qui ne se marient pas, nous sommes tous logés à la même enseigne ! La retraite ? Comme elle s’éloigne tous les ans, mieux vaut ne pas en parler…, même si certains y sont déjà à la suite de quelque infortune.

Le mot de la fin est revenu à notre camarade Christian BEAUCOUP (EAP 76) qui a profité de l’audience pour dédicacer son livre, qu’il a consacré à « La croissance par la santé ».
Tout un programme !


Dominique BEURDELEY (75), Bernard de GONNEVILLE (75), Éric BIGOURDAN (76) et Michel CAMOUS (EAP 76)


  • La conférence du groupe MDRH (Management et développement des Ressources Humaines) le 15 octobre a battu des records en termes d'audience !

Au moins 80 personnes se sont déplacées pour apprendre, échanger, débattre de la question du plan senior qui touche à la fois les responsables RH et les seniors en activité ou non.
En France, seuls 38% des plus de 50 ans sont actifs alors que 63% voudraient continuer à travailler. Au 1er janvier prochain, la loi obligera les entreprises à favoriser l’emploi des seniors, faute de quoi elles devront payer des pénalités. Au-delà de l’aspect légal, l’enjeu est surtout social : après des années de préretraites et d’un système de répartition qui s’effondre, quelle place redonner aux seniors dans l’entreprise ? Eléments de réponses de spécialistes réunis le 15 octobre lors de la Conférence du Club RH EDHEC, de l’ESCP, de l’ESC Reims et de l’ESC Rouen.

Un nouvel équilibre entre employés et entreprise


Enjeux et conséquences de cette politique volontariste : trouver un nouvel équilibre.
Coté employeur, la gestion prévisionnelle des effectifs s’annonce plus complexe car le départ à la retraite sera désormais à l’entière initiative du salarié. Les possibilités de mise à la retraite d'office par l'employeur avant 70 ans seront fortement restreintes. 
Coté employé, les seniors devront davantage travailler leur employabilité et leur flexibilité. Etre prêts à changer de métier les dix dernières années de leur vie professionnelle. Ou aller vers un métier plus acceptable en termes de charges ou de risques, même si cela implique une remise en question personnelle. 


Des outils pour construire à tout âge son avenir dans l’entreprise


Pour faciliter les reconversions de ses seniors, AXA les invite, avec « Ressources Plus » à tester un métier pendant 10 jours avant de l’adopter. Autre initiative pour optimiser la transmission du savoir-faire- axe de motivation majeur pour les seniors : le module de formation IPSEN qui permet de se professionnaliser en tant que « formateur métier » : une demande qui provient directement des ateliers mis en place par Susanne Ohn (1980) avec ses équipes : sans doute le meilleur moyen pour comprendre leurs attentes de l’intérieur.

A cette occasion, les délégués ont réalisé une carte heuristique pour regrouper tous ces échanges : vous pouvez la visualiser en cliquant ici.

Catherine LETALENET (83)
et Sophie Baqué (Edhec 04)

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